Le président de la république François Hollande s’est dit favorable au "rachat" d’Alcatel-Lucent par Nokia à condition que l’emploi soit "garanti en France" et avec une augmentation de la recherche.
Bien que favorable au "rachat" d’Alcatel-Lucent par Nokia, le chef de l’état François Hollande a précisé mercredi qu’il l’était à deux conditions. Il réclame avant tout que l’emploi soit "garanti en France" et par ailleurs il veut que la recherche soit "augmentée".
Des propositions à examiner avec le gouvernement
Le locataire de l’Elysée s’est exprimé sur la question lors d’une conférence de presse à Berne. "Nous sommes favorables à tout ce qui peut constituer un leader mondial", mais à "deux conditions" : l’emploi qui "doit être garanti en France" et la recherche qui "ne doit pas être simplement maintenue en France" mais "augmentée", a-t-il indiqué. François Hollande a tenu à préciser que ce langage était le même qu’il a prononcé aux dirigeants des deux groupes mardi à l’Élysée. Le président français a ajouté que leurs propositions seraient examineées avec le gouvernement.
Une chance pour ces entreprises et la France
Si les deux conditions sont respectées, la fusion des deux entreprises représentera "une force au bénéfice de l’Europe et des deux pays concernés", a poursuivi François Hollande. Il a insisté sur le fait que ces deux conditions permettront de considérer la fusion comme une chance pour ces entreprises et pour la France. Alcatel-Lucent va intégrer Nokia suite à un accord annoncé mercredi. Avec cet accord, les actionnaires du groupe finlandais pourront prendre le contrôle de l’équipementier en télécommunications franco-américain à partir du 1er semestre 2016.