Facebook officialise son entrée dans le marché du virtuel avec le rachat d’Oculus VR, créateur des casques Oculus Rift. Outre le jeu vidéo, l’entreprise compte exploiter d’autres domaines avec cet accessoire.
Le géant des réseaux sociaux parie sur le fort potentiel du dispositif Oculus Rift pour s’imposer sur le marché du virtuel.
Mark Zuckerberg, son fondateur, a annoncé hier l’acquisition d’Oculus VR, la société conceptrice de ce fameux casque dont le siège se trouve en Californie. Coup de l’opération, 2 milliards de dollars, soit près d’1,5 milliard d’€, dont 400 millions en cash et 23,1 millions d’actions valorisées à 1,6 milliard de dollars sur
Facebook.
Mark Zuckerberg met en avant les multiples possibilités qu’offre le virtuel, probablement la plate-forme la plus dominante dans un futur proche. " Oculus VR…peut changer la manière dont nous travaillons, jouons et communiquons ", lance-t-il au journal Le Monde, assurant que "dans le futur, les réseaux sociaux ne serviront plus seulement à partager des moments, mais de véritables expériences ".
Consacrés pour l’instant aux jeux vidéo, les casques conçus par cette jeune pousse californienne pourraient servir un peu plus tard dans d’autres domaines et le fondateur de Facebook a déjà de nombreux projets par rapport à cela.
" Imaginez vivre un match au bord du terrain, étudier dans une classe avec des élèves et des enseignants situés dans le monde entier ou consulter un médecin, juste en mettant vos lunettes à la maison ", dit-il attestant que sa société ne compte pas prendre une marge bénéficiaire sur le prix des casques mais misera surtout sur " les publicités et la vente d’objets virtuels".
David Ebersman, le directeur financier de Facebook, confirme cette information en déclarant " si nous parvenons à bâtir la plate-forme que nous voulons bâtir, il y aura beaucoup d’opportunités de monétisation ".
Les casques Oculus Rift ont été lancés pour la première fois en 2012 et présentés officiellement dans divers foires consacrés aux jeux vidéo en 2013. Tarifé autour de 220€ l’unité, ce dispositif " plonge son utilisateur dans un environnement en 3D, totalement immersif ", décrit le journal le Monde.
Son concepteur, Palmer Luckey, âgé seulement de 21 ans, de rajouter : " Votre cerveau peut être trompé. Vous pensez que vous êtes là. Quand vous tombez dans le vide, à mesure que le sol se rapproche, vous commencez à ressentir la panique ", dit-il, évoquant d’autres sensations que peuvent sentir les utilisateurs comme le vertige.