Même s’il n’y a pas eu de pic saisonnier de leptospirose apparent par rapport à l’année dernière, l’Agence régionale de santé, appelle à la prudence. 32 cas confirmés ont été enregistrés sur les 3 premiers mois de l’année.
La maladie du rat, la leptospirose, est une maladie infectieuse qui est aussi transmissible par l’urine du chien. 32 personnes ont été touchées par cette pathologie entre les mois de janvier et mars. Une victime en est morte.
L’Agence régionale de santé appelle à la prudence même s’il n’y a pas eu un pic de cas saisonniers confirmés.
Pour lutter contre la contamination des humains, il faut enrayer la prolifération des rats. Ainsi des agents de l’ARS viennent lutter contre l’insalubrité, dératisant des zones mal entretenues à proximité d’habitations, foyers.
Il est aussi question pour eux d’informer le public sur les précautions à prendre. Ce sont le jardinage, le bricolage, les activités aquatiques, agricoles et d’élevage qui représentent le plus de risques.
Les personnes qui pratiquent ces activités doivent veiller à panser leurs plaies. Il suffit en effet d’une plaie à vif pour que les bactéries y pénètrent que les personnes soient contaminées.
Les premiers symptômes sont des courbatures, une fièvre d’apparition brutale qui dure plusieurs jours et font penser à ceux de la dengue ou du chikungunya.
Même s’il n’y a pas eu de pic saisonnier, une personne a perdu la vie après avoir été infectée par la leptospirose à La Réunion.