Accusé de "violence volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", David Posé a nié les faits ce lundi devant la Cour d’Assises de St-Denis. Il avait pourtant reconnu les faits en 2012.
Le procès de David Posé s’est ouvert ce lundi 17 février devant la Cour d’Assises de Saint-Denis. Poursuivi pour "violence volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" suite à la mort de Jérôme Gonneau, ce Sans Domicile Fixe (SDF) était un "camarade de beuverie" de la victime.
Les faits se sont déroulés le 10 juillet 2010 à Saint-Joseph. Jérôme Gonneau a été retrouvé mort dans un squat : il aurait reçu plusieurs coups. Un caillou ensanglanté, des morceaux de verre et une bouteille de bière tâchée de sang ont été retrouvés sur les lieux du drame.
Deux ans après les faits, David Posé s’est rendu de lui-même aux forces de l’ordre afin d’avouer son crime. En 2012, il déclarait aux gendarmes vouloir soulager sa consciente. L’accusé reconnaissait alors s’être disputé avec Jérôme Gonneau à cause d’une bouteille de rhum. C’est un jet de bouteille qui aurait tué son dalon qui l’aurait pris en pleine tête.
Mais plusieurs mois après ces aveux, l’accusé est totalement revenu sur ses déclarations en affirmant qu’il était innocent.
Ce lundi, c’est donc un procès atypique qui s’est ouvert puisque l’accusé a d’ores et déjà présenté aux autorités deux versions des faits totalement différentes. Aujourd’hui face aux jurés, David Posé a totalement nié les faits qui lui sont reprochés. Il assure ne pas être à l’origine de la mort de son dalon. Son alibi est clair : il explique avoir été opéré peu de temps avant les faits et selon lui, il était en fauteuil roulant le soir du drame.