Un client fait une réclamation après avoir trouvé un morceau de cafard dans ses spaghettis. L’entreprise mène son enquête.
Parce qu’un morceau supposé de cafard a été aperçu dans une portion de spaghettis, "le groupe alimentaire japonais Nissin a annoncé ce mercredi le rappel de pas moins de 750 000 rations afin d’éviter que ne soient incidemment trouvées d’autres parties de ce genre de bestiole particulièrement écœurante" rapporte 20 Minutes. Après cet incident majeur, une filiale de cette prestigieuse maison, pionnière des nouilles instantanées, mène une enquête sur "la réclamation d’un client qui a décelé quelque chose de bizarre dans un produit surgelé".
Apportant des explications dans un communiqué, Nissin Frozen Food précise : "nous avons déduit des premières investigations qu’il s’agissait d’une partie d’un insecte, en l’occurrence un cafard." Le plat en question intitulé, "spaghettis premium aux crevettes à la sauce tomate crémeuse avec brocolis", était un plat surgelé individuel confectionné en octobre dans une usine de Shizuoka située sud du Japon.
Pour se défendre, Nissin estime que le cafard a perfidement pénétré dans le processus de production alors qu’il était suspendu à des légumes congelés dont le groupe s’est réservé de mentionner la nature exacte et la provenance. Il est vrai qu’un incident de ce genre peut très vite virer en un scandale sanitaire notamment dans un pays où les consommateurs sont assez exigeants en matière d’hygiène. Nissin a donc pris la décision de rappeler les produits fabriqués par les mêmes chaînes le même jour, mais aussi ceux, de trois types, manufacturés à des dates où il est possible que d’autres blattes se soient introduits là.
Un porte-parole de rassurer qu’"aucun mets Nissin cuisiné pour le marché étranger n’est concerné et le risque d’y voir apparaître soudainement un « gokiburi » dans son assiette a priori exclu."