Après une croissance économique de 3,2% en 2013, l’île Maurice place la barre plus haut. Elle table sur une hausse de 3,7 % en 2014, révèle la presse locale, relayant le rapport de Statistics Mauritius.
Statistics Mauritius confirme une
croissance économique de 3,2% en 2013, et rehausse à 3,7 % ses prévisions pour l’année en cours. Le Produit intérieur brut (PIB) s’est accru favorablement en 2013 et devrait suivre la même tendance cette année, compte-tenu de l’activité économique et des retombées positives des mesures annoncées concernant les projets d’investissements publics, explique le quotidien local
Le Matinal.
Dans le détail, Statistics Mauritius a revu à la hausse la croissance des activités de pêche en 2013, qui a été portée à 5,5 % contre 1,7 % initialement. Croissance quasi-généralisée également pour les activités manufacturières, en particulier celles de construction de bateaux, qui ont rebondi de 4,5% au lieu de 3% seulement. En revanche, les activités des services de restauration, ont accusé une forte baisse de 3,5% au lieu de 2,5%.
Statistics Mauritius affiche l’optimisme dans ses prévisions de croissance pour 2014, en tablant sur une amélioration de la filière sucre. Le Matinal révèle une production de 410 000 tonnes de sucres raffinés et spéciaux, qui doit peser grandement dans l’atteinte d’une hausse de 1,2 % attendue en 2014.
Outre la reprise des activités de pêche, une relance des "autres activités agricoles" est aussi attendue à
Maurice, qui prévoit de terminer l’année 2014 avec une croissance de 10%. L’île vise également un bond de 7,1% en 2014 notamment au niveau des secteurs agriculture, sylviculture et pêche. Un accroissement de 3% est prévu du côté des activités de restauration, eu égard aux arrivées touristiques qui devraient franchir la barre d’un million à la fin de l’année.
Cependant, Statistics Mauritius appréhende une baisse de 3% dans le secteur de la construction après un recul de 9,4% enregistré l’an dernier. En ce qui concerne le secteur de la manufacture, une moins bonne performance se profile à l’horizon, avec une hausse 2,4% en 2014, un niveau qui se situe toutefois bien en-dessous des 4,5% enregistrés l’an dernier.