Face au conflit de la Cilam et aux milliers de litre de lait perdus, Nassimah Dindar plaide pour que "les intérêts supérieurs de La Réunion prévalent sur les intérêts particuliers".
La présidente du conseil général assure que la situation engendrée par la grève de la Cilam ne peut plus durer.
"La première séance de négociation menée par les médiateurs nommés par le sous-préfet dans le conflit de la Cilam s’est soldée par un échec. Le conflit s’est désormais généralisé non seulement à nombre des entreprises du groupe, mais de plus s’est étendu aux éleveurs qui ne peuvent écouler leur production" déplore Nassimah Dindar.
La présidente du Palais de la Source regrette que "des éleveurs doivent jeter dans la nature plus de 300 000 litres de lait alors que d’un autre côté de plus en plus de familles réunionnais, même parmi les classes moyennes, ont du mal à boucler leurs fins de mois et sont quotidiennement confrontées à la cherté de la vie".
"Cette situation ne peut plus durer" ajoute Nassimah Dindar qui rappelle également que La Réunion sort déjà d’un "conflit portuaire très long aux conséquences importantes et que l’économie réunionnaise est, dans son ensemble, plongée dans une crise profonde".
"Il est impératif qu’une solution rapide soit trouvée à cette crise. J’en appelle à la responsabilité de chacune des parties concernées pour que les intérêts supérieurs de La Réunion et des Réunionnais puissent prévaloir sur les intérêts particuliers" conclut la présidente du conseil général.