Les associations de prévention du risque requin et des professionnels du surf sont actuellement reçus à la préfecture pour discuter du sort des vigies requin.
Cinq personnes ont été accueillies ce matin à la préfecture pour discuter de la situation des vigies requin qui ont encore été reporté après que l’Etat ait retiré vendredi soir son accord pour ce système de surveillance, soit quelques heures avant le déploiement du dispositif.
Ils étaient une dizaine à attendre devant les grilles la fin de la réunion rassemblant associations de surfeurs et les représentants de la mairie de Saint-Paul ainsi que ceux de la préfecture. Le sujet de discorde principal étant l’utilisation par les apnéistes du plan vigie requin d’arbalètes à flèches mouchetées soudées. Cet arme est interdite dans la Réserve Marine.
Suite à cette réunion à la préfecture, le dispositif vigie requin est de nouveau autorisé. Il sera mis en place dans les prochains jours.
L’association Prévention requin Réunion a été chargée par la sous-préfecture et la mairie de Saint-Paul de déployer ce dispositif. Son président, Loris Gasbarre était lui resté interloqué suite au revirement de la préfecture : "Pourquoi une marche arrière à 12 heures du lancement de ce dispositif alors qu’on y travaillait depuis 6 mois avec cette même autorité ?" Les associations reçues aujourd’hui souhaitaient obtenir des clarifications et restent prêtes à se mobiliser s’ils ne sont pas satisfaites de la réunion avec le Préfet.
Le dispositif vigie requin vise à surveiller les activités nautiques sur certaines plages de la commune de Saint-Paul, une enveloppe de 17.000 euros avait permis à l’association PRR d’engager les vigies et acheter le matériel. Ce dispositif n’a toujours pas été déployé.