Trois jours après sa condamnation à un an d’inéligibilité, le maire de Saint-André est sorti de son silence et dénonce une manoeuvre politique de la part de ses rivaux, Jean-Paul et Jean-Marie Virapoullé.
Sa réaction était très attendue. Condamné par le Conseil Constitutionnel à un an d’inéligibilité, le Maire de Saint-André, dont les comptes de campagne avait été déclarés "insincères" et "déséquilibrés", a commenté ce lundi cette décision.
Eric Fruteau évoque un "acharnement procédurier permanent et perpétuel" et dénonce ce qu’il considère comme une manoeuvre politique de la part de ses rivaux politiques, l’ancien maire Jean-Paul Virapoullé et son fils Jean-Marie Virapoullé, élu de l’opposition au conseil municipal.
Eric Fruteau ne pourra pas être candidat à sa réélection lors des municipales de 2014. L’élu dit prendre acte de la condamnation dont il fait l’objet. Le maire de Saint-André porte "les Virapoullé, père et fils" pour responsables de sa situation.
Le vice-président du Parti pour La Réunion estime que ses adversaires politiques l’ont "empêché d’être candidat lors des prochaines élections municipales". Eric Fruteau ajoute : "Par ces agissements, ils démontrent eux-mêmes leur peur de se mesurer à moi face au suffrage universel".
Pour rappel, c’est Jean-Marie Virapoullé qui avait saisi en 2012 la Commission nationale des comptes de campagnes afin que les comptes d’Eric Fruteau, alors candidat au poste de député sur la cinquième circonscription, soient contrôlés.