Après la grève de la SGM engagée depuis 8 jours, une deuxième société de manutention du port Est monte au créneau. Ce mouvement de protestation de la SAMR ralentit l’activité de déchargement des containers.
Pour faire entendre leurs voix et obtenir une augmentation de salaire à hauteur de 4 à 5%, les chauffeurs de chariots-cavaliers de la société de manutention SAMR ont engagé un mouvement de grève ce mardi 19 juin. Une cinquantaine de salariés était réunie dès 7 heures sous les portiques du port Est
Interrogé ce matin sur Antenne Réunion Radio, le responsable de la section syndicale de la CFDR - Jacky Joseph - insiste sur le fait que "les dockers ne sont pas des mendiants" mais qu’ils réclament leurs droits. L’activité est donc ralentie au Port est, tout en sachant que l’activité de la Société Georges Michel (SGM), l’un des quatre manutentionnaires du port, est paralysée par un mouvement social depuis le 11 juin.
Compte tenu du fait que cette grève empêche plusieurs navires d’être déchargés, le préfet de la Réunion - Michel Lalande - a prévenu qu’il était "attentif aux conséquences économiques et sociales potentielles de ce conflit". Il appelle donc les parties à la responsabilité.
Concernant le conflit de la SGM, le préfet souhaite que "la médiation en cours -, sous l’égide de l’inspection du travail de La Réunion, entre la direction de l’entreprise et les organisations syndicales représentatives, permette de trouver une issue rapide à ce différend salarial".