La réunion qui s’est tenue ce vendredi matin au siège du Pôle Emploi a débouché sur la mise en place de plusieurs dispositifs. Annoncé par le Conseiller Territorial du Défenseur des Droits, la mise en place d’un guichet unique d’accompagnement pour les travailleurs sociaux représente une réelle avancée pour les grévistes. Une nouvelle rencontre sera organisée le 10 février prochain. Il s’agit pour les acteurs de l’emploi de permettre au maximum d’ex-salariés de se réinsérer sur le marché du travail. L’autre réunion cruciale de ce vendredi a débuté aux archives départementales. Lors de cette table ronde, les acteurs du dossier Arast débattront autour de la question des indemnités de licenciement.
La réunion concernant le reclassement des ex-salariés de l’Arast a duré plus de trois heures. Au terme des discussions, le Secrétaire Général de la CFTC Paul Junot s’est dit satisfait par les propositions formulées par les acteurs de l’emploi.
Dans les locaux de la Direction du Pôle Emploi à Saint-Denis, les représentants de la Région Réunion, du Conseil Général, de la DIECCTE, du Pôle Emploi, des Centre communaux d’action sociale, ainsi que les porte-paroles des ex-Arast se sont longuement entretenus sur les mesures à mettre en place pour permettre aux personnels restées sur le carreau de retrouver un travail au plus vite.
Dans un premier temps, il s’agira pour les acteurs de l’emploi d’évaluer les compétences des ex-salariés de l’Arast. C’est dans ce contexte qu’un guichet unique d’accompagnement a vu le jour ce vendredi. Il permettra d’assurer un suivi personnalisé et d’étudier chaque dossier en attente. Avant le 1er février prochain, tous les ex-salariés de l’Arast qui sont toujours sans emploi devront remplir une fiche technique et la remettre à la CFTC. L’ensemble de ces données sera recueilli et traité par les acteurs de l’emploi. L’idée est de rapprocher l’offre et la demande.
A l’occasion d’une nouvelle réunion programmée le 10 février 2012, les acteurs de l’emploi, représentants des pouvoirs publics et des ex-Arast peaufineront ensemble les modalités de reclassement. Ils seraient actuellement plus de 300 ex-salariés de l’Arast au chômage. Ce nouveau dispositif doit permettre d’accélérer leur retour sur le marché du travail en leur proposant un emploi adapté à leur expérience.
Les acteurs de l’Arast évoquent à présent un autre dossier brûlant, à savoir la question des indemnités de licenciement. Le lieu devait être tenu secret, semble-t-il pour éviter tout débordement. On sait que cette rencontre cruciale se déroulera dans les locaux des archives départementales.