Christophe Barbier, le directeur de la rédaction du journal L’Express, soutient le fait que Charlene Wittstock, la fiancée du Prince Albert II de Monaco, avait décidé de quitter son futur époux à quelques jours de la cérémonie du mariage.
L’Express a publié un article choc dans lequel on peut lire que la fiancée du prince Albert II de Monaco avait « pris la décision de partir » et « visiblement de ne pas être présente » au mariage. Cette information a créé un énorme chahut, surtout au palais princier qui a formellement démenti la nouvelle. L’avocat du Prince Albert, Me Thierry Lacoste, accuse l’Express de relayer un « délire médiatique ».
Sur les ondes d’Europe 1, Christophe Barbier s’explique : « On a recoupé l’information de trois sources différentes qui sont toutes les trois fiables. (...) Nous maintenons nos informations ». L’homme de presse insiste sur le fait que lui et son équipe n’ont jamais « mis en scène les détails de vie privée qui pourraient justifier ce qui s’est passé ». « Cela ne nous regarde pas », poursuit-il en soulignant : « mais le fait que Charlene ait choisi de partir, pendant un temps, de quitter Monaco, c’est un fait politique ». C’est « même un fait géopolitique compte tenu du nombre de têtes couronnées et de représentants de divers Etats qui sont attendus au mariage », a-t-il rajouté.
Me Thierry Lacoste avoue que les rumeurs sur une prétendue tentative de fuite de Charlene Wittstock en Afrique du Sud ou une supposée paternité cachée du Prince, ne sont guère fondées. Ce ne seraient que des allégations mensongères.
Si dans un premier temps le palais princier voulait trainer le journal en justice, l’avocat s’est ensuite ravisé en garantissant que l’Express allait juste retirer cet article de son site internet. Eric Mettout, le rédacteur en chef de lexpresspointfr qui a publié l’information assure qu’ « Il n’a jamais été question de retirer cet article », « d’ailleurs on ne nous l’a jamais demandé », poursuit-il.
Aussi, l’article était toujours en ligne sur le site mercredi 29 juin au soir. Une situation qui a suscité Me Lacoste à aller voir son client « s’il veut finalement poursuivre L’Express ». L’homme de loi précise que « maintenant, on est largement au-delà de ça … toute la presse s’est emparée de cette rumeur infondée et mensongère ».