Après moins de deux heures de délibération, les jurés de la Cour d’Assises de Saint Denis ont reconnu Jonathan Brézé coupable de tentative de meurtre. Les faits ont été requalifiés et ce jeune dionysien âgé de 22 ans écope d’une peine de 12 ans de réclusion criminelle.
Le grand fuyant, Jonathan Brézé a quitté la salle d’audience de la Cour d’Assises sans un mot pour sa famille. Poursuivi pour tentative d’assassinat, ce jeune homme a écopé d’une peine de douze ans de réclusion criminelle et les faits ont été requalifiés en tentative de meurtre.
Même si la préméditation n’a pas été retenue par les jurés, la peine prononcée par la Cour d’Assises est plus sévère que les réquisitions de l’avocat général. De plus, cette sanction est assortie d’un suivi socio-judiciaire obligatoire sur une durée de dix ans. Autre point capital : si Jonathan Brézé ne se conforme pas à ses obligations de soins, il pourrait voir sa sentence alourdie de sept années supplémentaires.
A l’issue de ce procès, l’avocat du criminel a affirmé que son client ne fera pas appel. De son côté, la victime - un homosexuel âgé de 44 ans, poignardé à trois reprises sur la plage de la Souris Chaude le 20 octobre 2009 -, a préféré ne passer assister à l’énoncé du verdict.
Suspecté d’être homophobe hier, Jonathan Brézé a aujourd’hui été présenté comme étant malade mental. Ce matin, l’expert a évoqué l’internement du prévenu dans un service psychiatrique tout en insistant sur la "froideur affective" de ce jeune homme. Selon lui, Jonathan Brézé est "atteint d’une schizophrénie chronique désorganisée". Ces troubles pourraient expliquer l’altération de son jugement au moment de l’agression à coups de couteau survenue en octobre 2009.