Cette journée a été marquée par de vives tensions sur la place boursière. A plusieurs milliers de kilomètres des centres de décisions, les Réunionnais se demandent à quelle échelle cette crise impactera leurs finances.
Les marchés financiers du Vieux-Continent font le yo-yo. Les bourses européennes qui se trouvaient dans le vert au moment de l’ouverture ce mardi 9 août ont chuté avant de se reprendre. Tous comme les actionnaires du monde entier, nombre de Réunionnais qui ont des actions en bourse suivent cette actualité de très près. En milieu de journée, Paris a dégringolé à -4%, Madrid a perdu 3% et Londres enregistrait une baisse de 5%.
Ces différents décrochages des places boursières inquiète les actionnaires. Pour distiller les doutes et mieux comprendre la situation économique internationale, ces anonymes n’hésitent pas à solliciter leurs conseillers financiers.
A la Réunion, trois sociétés sont cotées en bourse. Selon l’économiste Jean-Yves Rochoux, "cette crise de grande ampleur peut rendre plus difficile le financement de l’investissement pour les entreprises". En ce qui concerne les particuliers, ils n’ont pas encore subi les retombées de la plongée des centres boursiers.
Directeur général de la BNP Réunion, Daniel Deguin rappelle que le krach boursier tant attendu n’a pas été atteint. Les professionnels conseillent aux actionnaires d’attendre encore un peu avant de retirer leurs actions. Si La situation boursière est jugée sérieuse avec un décrochage de 15 %, elle n’a pas atteint le krach tant redouté par tous.
De l’avis des spécialistes, la tempête qui secoue la planète finance devrait affecter les marchés quelques jours encore. Les actionnaires devront donc faire preuve de vigilance.