Des salariés de l’entreprise EAK, à Valentigney (Doubs), retenaient toujours mercredi matin des membres de la direction pour obtenir une reprise des négociations dans le cadre de la fermeture du site fin 2011, a affirmé peu après six heures une source syndicale.
BESANÇON (AFP) - Des salariés de l’entreprise EAK, à Valentigney (Doubs), retenaient toujours mercredi matin des membres de la direction pour obtenir une reprise des négociations dans le cadre de la fermeture du site fin 2011, a affirmé peu après six heures une source syndicale.
"Le directeur du site, le directeur des ressources humaines et le responsable de la fabrication sont retenus depuis mardi soir sur le site", a déclaré Nadia Zedmia, déléguée FO. Elle a précisé à l’AFP qu’ils "peuvent circuler dans l’usine dont des salariés gardent l’entrée".
Le directeur, Armand Peyron, invité dans la nuit à quitter le site, a voulu rester avec ses deux cadres par solidarité, selon la déléguée.
Selon la préfecture, contactée mardi soir, "il n’y a pas de situation de séquestration". Une rencontre avec l’inspection du travail est prévue en matinée.
L’usine qui emploie quelque 90 salariés fabrique des airbags et des ceintures de sécurité.
Mardi, la direction a refusé les exigences des syndicats FO et CGT qui réclament 30.000 euros de prime de fermeture et 10.000 euros "pour la perte de salaire des mois chômés que nous enchaînons depuis 2008", a expliqué Nadia Zedmia.
Le sous-traitant automobile EAK appartient aux groupes Faurecia et Autoliv et emploie 92 salariés. Il travaille principalement pour PSA Peugeot Citroën dont la principale usine est située à proximité, à Sochaux (Doubs).
En 2006, un premier plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) avait entraîné le départ de 84 personnes.
