Le meurtre perpétré chemin Henri Cabeu lève peu à peu son mystère. L’homme qui avait lui-même alerté les secours a avoué en partie, être à l’origine du décès de son dalon.
Moins de 48 heures après la découverte du cadavre d’Ignace Payet, les enquêteurs ont une piste sérieuse sur le déroulement des faits qui ont entraîné la mort du Tamponnais.
Appelées sur place par Gérard Bigey, les autorités ont découvert lundi un corps lardé de coups de couteau et baignant dans une mare de sang. Le jour même, l’homme est placé en garde-à-vue afin qu’il puisse donner sa propre version des faits.
Les deux hommes sont connus pour se côtoyer tous les jours. Le voisinage sait également que les deux hommes ont l’habitude de boire du rhum ensemble.
Dans un premier temps, Gérard Bigey nie catégoriquement être à l’origine de décès de son ami. Rapidement il affirme aux enquêteurs dans une première version officielle avoir voulu empêcher son camarade de se suicider, il n’y aurait pas réussi.
Dans un deuxième interrogatoire, il reconnaît s’être disputé avec la victime, avant de se saisir d’un couteau et d’en frapper mortellement son compagnon de beuverie.
Selon les enquêteurs, les aveux du meurtrier présumé sont emmaillés d’incohérences. Ils ont dû retourner hier au Chemin Cabeu afin d’effectuer d’autres constatations. Gérard Bigey doit être déféré au parquet de Saint-Pierre pour que lui soit signifiée sa mise en examen.