Le 24 avril dernier, 25 élèves de l’école Hégésippe Hoarau de la Rivière Saint Louis étaient examinés par les médecins du SMUR en raison de "plaques rouges urticantes sur tout le corps". L’hypothèse d’une intoxication alimentaire était alors privilégiée. Bien qu’il n’y aura jamais de preuve, le poisson servi à la cantine le midi - en l’occurrence du thon- serait à l’origine de cette affaire...
Selon la Direction des Services Vétérinaires (DSV) "l’intoxication alimentaire survenue le 24 avril dernier à l’école Hégésippe Hoarau serait due au thon servi ce midi-là à la cantine".
"Le poisson a vraisemblablement été contaminé par une toxine, l’histamine".
Ces conclusions reposent sur l’examen clinique des enfants qui ont été touchés par "l’apparition de plaques rouges urticantes sur tous le corps et de boutons".
Le 24 avril dernier, un repas témoin a été mis de côté afin d’être analysé par la Drass et de connaître la cause de cette intoxication alimentaire.
La rage cutanée et les démangeaisons sont autant d’indices qui permettent de suspecter l’intoxication par le thon et plus précisément par une toxine nommée l’histamine.
Cependant, il n’y aura jamais de certitude absolue car les analyses du plat témoin n’ont rien révélé mais ceci s’expliquerait par le fait que "l’histamine ne se répartit pas de manière uniforme dans la chair du poisson".
Reste à savoir à quel moment la nourriture a été contaminée... Mais sur ce point, la DSV n’affiche pas de certitude : "il est difficile de savoir si cela s’est produit au moment de la pêche, du traitement ou à la Réunion"...
Les enfants ne devraient pas subir de séquelle suite à cette intoxication alimentaire.
Pour conclure, la DSV a transmis toutes les informations relatives à cette affaire au ministère de l’agriculture et de la pêche afin de surveille la chaîne de production par mesure de précaution.