Le Revenu Supplémentaire Temporaire d’Activité (RSTA) a pour objectif de soutenir le pouvoir d’achat des salariés d’Outre Mer. Parallèlement, ce lundi 1er juin marque l’entrée en vigueur du RSA (Revenu de Solidarité Active) dans l’Hexagone. Quelques précisions s’imposent pour connaître avec exactitude les tenants et aboutissements de cette allocation forfaitaire financée par l’Etat.
Suite à la crise qui a sévi aux Antilles, le Gouvernement a choisi de rendre applicable de la RSTA dans les DOM (Département d’Outre Mer), à compter du 1er mars 2009.
Pour plus de précision : "le RSTA (revenu supplémentaire temporaire d’activité) sera versé aux salariés travaillant à temps plein et ayant un salaire total de moins de 1,4 fois le SMIC).
Cette allocation forfaitaire financée par l’état, à hauteur de 100 euros par mois est instaurée à compter du 1er mars comme l’atteste le décret publié au Journal officiel de vendredi 29 mai 2009.
Concrètement, "les bénéficiaires vont recevoir un formulaire de demande d’allocations pré rempli. S’ils le retournent dans un délai d’une semaine, ils pourront obtenir dès le 10 juillet un versement de 300 euros, qui correspond aux allocations du mois de mars avril et mai".
D’un montant de "280 millions d’euros par année pleine", le RSTA devrait-il s’appliquer jusqu’au 1er janvier 2011 au plus tard ?
Lors de sa venue à La Réunion, François Fillon devrait apporter davantage de précisions sur son délai d’application.
Dans son rapport déposé au gouvernement, le député René-Paul Victoria préconise "une évaluation de la prestation à la mi 2010 pour décider du meilleur dispositif pour l’outre mer". Soit le maintien du RSTA, soit le passage au RSA, soit une prestation combinant le meilleur des deux.
Aujourd’hui, le revenu de solidarité active (RSA), calculé en fonction de la situation familiale entre en vigueur en métropole. Plus favorable dans de nombreux cas, le RSA s’adresse aux travailleurs pauvres et aux sans emplois en remplacement du RMI, le revenu minimum d’insertion.