La surprise de nos confrères du Quotidien a du être de taille quand ils ont ouvert hier matin, une enveloppe contenant les explications du meurtrier de Saint-Joseph.
Antoine Vaulry a posté une lettre en direction des journalistes de la presse écrite pour semble-t-il, tenter de justifier le geste qu’il allait commettre.
Dans un premier temps, l’homme déclare avoir été injustement accusé de vol, par les douanes des Messageries de Saint-Denis. Ilétait effectivement employé de la Poste.
Selon lui en décembre 2008, il avait fini par obtenir gain de cause en prouvant son innoncence. Il était accusé d’ouvrir les colis transitant par son service.
Depuis la décision administrative, les pressions de son employeur sur sa personne auraient continué. (NDLR : Lundi, nous avions contacté la direction de la Poste qui n’avait voulu faire aucun commentaire sur le profil de son employé, nous précisant seulement qu’au moment des faits, l’homme n’était plus en activité).
Dans un deuxième volet de cette lettre de trois pages, Antoine Vaulry se livre à une diffamation de son ex-compagne. Selon lui elle voulait refaire sa vie, et sortait régulièrement en boîte de nuit.
Le futur meurtrier écrit vouloir protéger ses enfants de leur mère « et de la honte ». Selon lui, ils sont déboussolés par le comportement de leur maman.
Selon le Quotidien, l’élément déclenchant qui aurait pu pousser l’homme à passer à l’acte est que la veille au soir, la mère de famille était allée à la boîte de nuit, le Chapiteau.
Clairement on peut affirmer aujourd’hui qu’Antoine Vaulry a bien prémédité son geste car en fin de lettre il précise que tous les fusils en sa possession sont détenus en parfaite légalité, conformément au permis en vigueur. Il termine sa missive par ces quelques mots : « Je ne suis pas un monstre mais un homme qui a honte et est désespéré pour ses quatre enfants. Adieu… ».
La suite est connue : Antoine Vaulry tente de tuer Christine Morel son ex femme, il tue trois de ses enfants, en blesse un quatrième, et se suicide.
Photos extraites du journal Le Quotidien et du Journal de l’île.