Dans un communiqué publié le 4 octobre, l’agence Santé publique France (SPF) a rapporté qu’au moins 60 décès supplémentaires par rapport à la normale ont été enregistrés du 3 au 11 septembre dernier.
Le mois de septembre a été marqué par une vague de chaleur sans précédent, comme l’a noté la climatologue Christine Berne lors d’une conférence de presse en septembre. Malheureusement, de telles périodes caniculaires sont souvent associées à un nombre accru de décès. L’agence Santé publique France (SPF) a révélé dans son communiqué que les températures élevées inhabituelles de septembre ont entraîné 60 décès supplémentaires toutes causes confondues, ce qui représente une augmentation de 2,2 %.
La canicule qui a eu lieu du 3 au 11 septembre a touché près de 30 % de la population métropolitaine, affectant 17 départements des régions dont Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Centre-Val-de-Loire, Normandie, Pays de la Loire, Hauts-de-France, Ile-de-France et Nouvelle-Aquitaine. Malgré ces températures élevées, SPF a noté qu’aucun accident du travail mortel n’a été signalé pour cette période.
Selon les informations relayées par le site Elle.fr, les vagues de chaleur deviennent de plus en plus fréquentes en raison du changement climatique qui s’étend sur des périodes de plus en plus longues. L’été 2023 a déjà connu plusieurs épisodes de canicule, chacun entraînant un nombre important de décès supplémentaires par rapport à la normale.
Santé publique France prévoit de publier un bilan consolidé de l’impact sanitaire des différentes canicules et de l’exposition de la population française aux fortes chaleurs durant la période estivale 2023. Pour l’instant, leurs estimations montrent que l’ensemble des décès a dépassé la normale pendant cette période.