Illustration - Michael Sohn/AP/SIPA
La guerre en Ukraine n’a pas empêché l’augmentation des importations de gaz russe en France. L’Hexagone continue d’acquérir du gaz naturel liquéfié auprès d’une entreprise privée russe, avec une hausse significative de 40 % cette année.
Alors que l’Europe a imposé un embargo sur les importations de pétrole russe depuis le début de la guerre en Ukraine, le secteur gazier n’a pas subi de restrictions similaires. Cette année, la France a enregistré une hausse significative des importations de gaz naturel liquéfié russe.
L’Hexagone ne se fait plus livrer de gaz par des gazoducs, mais maintient ses achats de GNL auprès d’une entreprise privée russe, enregistrant même une hausse de 40 %. Un volume d’une valeur dépassant le milliard d’euros a été acheté et importé par voie maritime dans le pays.
La hausse des importations françaises de gaz russe suscite des interrogations quant à l’influence de Moscou sur l’économie française. Comme l’indiquent les médias, la Russie reste le deuxième fournisseur de gaz naturel liquéfié du pays.
Le gouvernement français a officiellement annoncé sa collaboration avec Novatek, une entreprise privée du secteur pétrolier russe. Cette société ne serait pas influencée par le Kremlin, à la différence du géant Gazprom. Le PDG de Total Energies a affirmé, en mars, que la multinationale française avait conclu un accord contractuel de 25 ans avec cette entreprise.
