Les pneus sont au cœur d’une filière de revalorisation bien rodée. Quand le témoin d’usure est atteint, c’est le début d’une seconde vie pour 100% des pneus de l’île.
Un gros morceau de caoutchouc, indispensable pour se déplacer.
Le pneu, est au coeur d’une filière de revalorisation bien rodée. Et quand le témoin d’usure est atteint, c’est le début d’une seconde vie !
En effet à La Réunion, les professionnels ont l’obligation de récupérer les pneus usagés. Et à l’achat, les consommateurs paient une contribution environnementale qui finance le recyclage des vieux pneus.
"Tout ce qu’on fait rentrer, on est obligé de les ré-éliminer", explique Loïc Sautron, responsable réseaux Pneus Sautron
Voiture, moto, poids lourds, tous les types de pneus sont collectés et acheminés dans cette usine.
Et chaque jour, ce sont près de 4000 pneus qui sont broyés. Le caoutchouc y est isolé du textile et de l’acier, pour obtenir une matière première transformée en produit neuf. Ainsi, des dalles, des pavés autobloquants, ou des tapis de sol apparaissent. La filière n’est pas prête de s’arrêter.
"Comme le parc automobile, plus le parc augmente, plus le nombre de pneus augmente. On est passé de 500 000, à 900 000 pneus en un peu plus de 10 ans", ajoute David Pincepoche, directeur de l’Association pour la Valorisation des Pneumatiques Usagés de la Réunion
"Évidemment, c’est très important de recycler les vieux pneus parce quand ils sont abandonnés dans la nature, ils sont source de gite larvaire et favorisent la prolifération des moustiques", conclut-il.
Chaque année à La Réunion, 100% des pneus vendus sont recyclés.