La protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) éduque, protège et insère les mineurs confrontés à la justice. Elle a pour objectif d’éviter la récidive et de remettre les marmailles délinquants dans le droit chemin.
Âgé de seulement 17 ans, Ali* se retrouve confronté à la justice. Une erreur de parcours lui vaut un passage devant le juge. Ce dernier décide sa prise en charge par la protection judiciaire de la jeunesse et lui évite ainsi la prison.
"C’est une chance qu’ils nous ont donnée. On apprend le Français, les mathématiques, on fait des ateliers. Cela me pousse à progresser. Il ne faut plus que je recommence, je dois rester dans le droit chemin", raconte le jeune homme.
Lorsqu’un mineur commet une infraction, il est présenté à un magistrat. Celui-ci, au regard de la situation, mettra en place des mesures ou sanctions éducatives. Cela peut se faire sous forme d’un placement en foyer, d’un suivi sociojudiciaire ou encore de stages et formations.
"L’une de formations premières est d’éviter la récidive. Notre objectif est que le jeune ne soit plus re présenté devant un juge. Nous allons mener toute action éducative lui permettant de se réinsérer, de prendre conscience de son acte. La prison doit intervenir en dernier ressort", explique Farida Kader, responsable des politiques institutionnelles à la direction territoriale de la PJJ.
En France, sur l’ensemble des personnes impliquées dans les affaires pénales, les mineurs représentent 10% des mis en cause.