Un trentenaire retrouve sa mère grâce aux réseaux sociaux

La date du 4 juin 2023 sera gravé dans la mémoire de Florian Deygas, un fervent twitto qui œuvre beaucoup pour la sensibilisation sur la sclérose en plaque dont il est atteint.

Une bouteille à la mer de Twitter 

Pour ce jour spécial pour les mamans, il publie un message émouvant sur le réseau social d’Elon Musk. Il a dédié un message aux mères. Leila "qui avait 19 ans en 1989, qui n’avait pas les moyens de s’occuper de moi, qui a dû accoucher seule dans le secret à Saint-Étienne, pour me confier à l’adoption … je ne la retrouverais certainement jamais », écrit-il. La suite de son post est adressé à sa maman adoptive : "Irène, (s)a mère. Celle qui n’a pas pu avoir d’enfant et qui a fait le choix de m’offrir une vie sereine et pleine d’amour en m’adoptant".

Il a accompagné sa publication par un cliché où la signature de sa mère est inscrite. Les internautes sont touchés par son histoire. Les retweets et les likes augmentent au fil des heures et sa publication est devenue célèbre. Totalement dépassé par l’ampleur du post, l’élu local est submergé par les messages. Pourtant, la réponse à ses questions, se trouve parmi le courrier virtuel qu’il a reçu.

Un tweet viral et des tonnes de messages en retour

Interviewé par BFMTV, Florian, relate le fameux message qui lui est parvenu : "J’en reçois un d’un proche de Leila qui me dit ’Bonsoir Florian, êtes-vous né à Saint-Étienne ? etc. J’ai reconnu la signature de ma sœur’". Une communication débute entre les deux hommes, le trentenaire commence à penser que c’est un bon début pour ses recherches. Dans son entretien, il mentionne qu’il n’a pas encore discuté avec sa génitrice. "Je ne lui ai pas encore parlé. Ses proches ont essayé, mais c’est encore trop fragile pour elle", a-t-il raconté. Les preuves scientifiques n’ont pas encore été démontrées seulement le trentenaire estime que les histoires se raccordent et il a bon espoir pour la suite de ses recherches. "Rien n’est encore prouvé de manière scientifique, si j’ose dire, si ce n’est que [..] je n’ai peut-être pas encore rencontré ma mère biologique, mais j’ai rencontré une famille", s’est-il enthousiasmé.

Florian n’en veut pas pour autant à sa probable mère biologique et accepte totalement son choix de se remettre en retrait pour le moment. "Elle a reconstruit une vie, elle a reconstruit sa vie avec ses cicatrices. Elle pense toujours à l’enfant qu’elle a dû abandonnée parce qu’elle n’avait pas le choix", a-t-il confié à la chaîne de télé. Le Vice-président chargé de la commission Santé du CNCPH conclut par une phrase très émouvante : "Personne ne peut juger une femme pour ce choix-là. Personne".

Depuis, Florian ressent un véritable soulagement, il a même réussi à aborder ce sujet assez tabou avec ses parents adoptifs.

Ce soir, je pense à mes mamans.

A Leila, qui avait 19 ans en 1989, qui n’avait pas les moyens de s’occuper de moi et qui a du accoucher seule dans le secret à Saint-Etienne, pour me confier à l’adoption. Je ne la retrouverais certainement jamais, mais je ne peux pas lui en… pic.twitter.com/S9uFAZSKco

— Florian Deygas (@FloDeygas) June 4, 2023