La Première ministre Elisabeth Borne a affirmé cette piste face aux émeutes. Le gouvernement "réfléchit" à une amende pour les parents "dès la première connerie" de leur enfant.
Après les émeutes, déclenchées par la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre, le gouvernement insiste sur la responsabilité des parents, rapporte BFMTV. Face à cette situation, l’exécutif souhaite sanctionner les familles dès la "première connerie" de leur enfant.
Emmanuel Macron a déjà évoqué ce dispositif durant sa visite à des policiers dans la nuit de lundi à mardi. "Il faudrait qu’à la première infraction, on arrive à sanctionner financièrement et facilement les familles, une sorte de tarif minimum dès la première connerie", a ainsi glissé le président de la République.
Dans un entretien accordé au journal Le Parisien, publié samedi 8 juillet, la Première ministre Elisabeth Borne a affirmé cette piste. "C’est bien à cela que nous réfléchissons", a-t-elle répondu, interrogée sur une éventuelle amende forfaitaire pour les parents en cas de délit de leur enfant. Elle a rappelé qu’à l’heure actuelle, quand un adulte commet un acte de cette nature, on peut avoir recours à une amende forfaitaire. C’est rapide et efficace. Ce n’est pas possible pour les mineurs. "Nous allons donc construire un dispositif qui le permette", a-t-elle expliqué.
Selon la cheffe du gouvernement, on veut des réponses très rapides, que les familles mesurent les conséquences des actes commis par leurs enfants. "Et si le cadre légal existant n’est pas suffisant, alors, le cas échéant, on fera évoluer la loi", a-t-elle renchéri en affirmant que le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, "est en train de regarder tout ce que l’on peut déjà faire à droit constant".
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