Au moyen de l’élection de la "Casserole d’or", l’ONG Foodwatch pointe du doigt les pratiques de certains industriels de l’agroalimentaire concernant les prix et la composition des produits en période de fêtes. Ces pratiques sont pourtant défendues par les fabricants eux-mêmes.
Comme rapporté par Le Parisien, l’ONG Foodwatch a récemment lancé l’édition 2023 de la ’Casserole d’or’, définie comme l’élection la moins prisée de l’industrie agroalimentaire. Les consommateurs sont encouragés à voter jusqu’au 20 décembre pour désigner "la pire arnaque sur l’étiquette de Noël".
Pour l’édition actuelle, Foodwatch a sélectionné six produits, parmi lesquels le saumon fumé Le Boisé dégustation d’Écosse de Labeyrie, proposé en format 6 tranches. Ce produit a connu une réduction de poids, passant de 220 à 210 grammes, tandis que son prix au kilogramme a augmenté de 19%.
Également en lice, le pain d’épices "spécial foie gras" de Brossard, critiqué par Foodwatch pour sa teneur élevée en sucre et l’absence de miel, alors que le produit est commercialisé au même prix que le pain d’épices de Brossard "contenant 8% de miel", relaie BFMTV. Ensuite, on retrouve la terrine Guyader aux noix de Saint-Jacques à la Bretonne, dont l’ingrédient principal est du colin, suivi du citron cuisine Bjorg, contenant "70% d’eau et seulement 30% de citron". Également nommé, le panettone Ciro fabriqué à partir d’huile de palme au lieu de beurre. Enfin, Foodwatch pointe du doigt les œufs au chocolat Ferrero Rocher, vantant leur bel emballage malgré le fait que le sachet soit "à 52% vide".
> À lire aussi : Des larves pourraient être présentes dans ce riz vendu chez Carrefour
Interrogés par Le Parisien, les fabricants se justifient. Labeyrie cite notamment la hausse du cours du saumon. Brossard fait savoir de son côté que "les distributeurs sont libres de fixer leurs prix", alors que Guyader appuie que "l’utilisation de poisson en premier ingrédient dans une terrine aux Saint-Jacques est parfaitement autorisée". Pour sa part, Ferrero souligne que son emballage "contient un mélange d’air et d’azote qui permet de garantir la conservation des pralines".
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re