Alors que les bombardements se poursuivent à l’Est du pays, la Russie a annoncé, mercredi soir, que ses forces allaient cesser le feu sur l’aciérie Azovstal, dernière poche de résistance ukrainienne à Marioupol (sud-est).
La Russie, après avoir simulé des tirs de missiles à capacité nucléaire dans l’enclave russe de Kaliningrad, située entre la Pologne et la Lituanie, a annoncé mercredi soir, un cessez-le-feu sur l’aciérie Azovstal, dans le port ukrainien de Marioupol. Comme l’a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué, cette trêve partielle prendra effet ce jeudi matin pour une durée de trois jours.
"Les forces armées russes vont ouvrir un couloir humanitaire de 8h à 18h heure de Moscou les 5, 6 et 7 mai à partir du site de l’usine métallurgique Azovstal pour évacuer des civils", a-t-il déclaré, rapporte le site Tf1info.fr.
Selon Kiev, des centaines de militaires et de civils ukrainiens, dont des enfants, sont bloqués dans des galeries souterraines de ce site qui datent de l’époque soviétique. Moscou a ainsi assuré qu’ils vont cesser le feu et les hostilités unilatéralement durant cette période. Les civils seraient alors autorisés à rejoindre la Russie ou les territoires contrôlés par l’Ukraine durant cette période.
De son côté, Volodymyr Zelensky a contacté ce mercredi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, pour intervenir dans le sauvetage des blessés ukrainiens qui se trouvaient sur le site de l’aciérie Azovstal, bombardée par les troupes russes. Dans un message vidéo, le président ukrainien a insisté que la vie des gens qui restait là-bas était en danger.
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