La Réunion est placée en pré-alerte jaune cyclonique depuis ce dimanche 30 janvier par la préfecture de La Réunion. Le cyclone tropical dangereux continue son avancée et se trouve actuellement à une distance de 1005 km.
L’ampleur de la dégradation des conditions, qui devrait démarrer mardi pour Maurice et mardi soir pour La Réunion, dépendra de la trajectoire finale. Si le scénario actuel se maintient, les conditions extrêmes régnant au cœur du système ne devraient pas concerner les îles. Les habitants de Maurice et La Réunion sont toutefois invités à se tenir au courant de l’évolution de la situation.
CYCLONE TROPICAL numéro 2 (BATSIRAI)
Vents maximaux (moyennés sur 10 minutes) estimés sur mer : 150 km/h.
Rafales maximales estimées sur mer : 205 km/h.
Pression estimée au centre : 962 hPa.
Position le 31 janvier à 10 heures locales : 15.9 Sud / 63.6 Est.
Distance des côtes réunionnaises : 1005 km au secteur : EST-NORD-EST
Distance de Mayotte : 2020 km au secteur : EST-SUD-EST
Déplacement : OUEST-NORD-OUEST, à 19 km/h.
Informations sur le système :
- BATSIRAI est un Cyclone Tropical dangereux qui continue de s’approcher par l’Est-nord-est des Mascareignes.
- BATSIRAI va passer au Nord de l’île Rodrigues ce lundi avec une influence marginale. Il passera mardi à proximité immédiate de l’archipel de Saint-Brandon.
- BATSIRAI effectuera ensuite un virage vers l’ouest-sud-ouest, le rapprochant de l’île Maurice et La Réunion, en restant un système très dangereux (potentiellement au stade de Cyclone Tropical Intense). Il devrait circuler au Nord/Nord-ouest de Maurice mercredi matin puis au Nord/Nord-ouest de La Réunion mercredi soir et nuit suivante à une distance qui reste à préciser : passage à 200-250 km plus ou moins 100-150 km compte tenu de l’incertitude sur la position du système à 2 jours d’échéance
- En fin de semaine, BATSIRAI devrait se rapprocher des côtes orientales de Madagascar, potentiellement encore à un stade dangereux, mais la zone d’impact éventuel et la chronologie de son arrivée restent encore très incertaines.
Matthieu Patou-Parvédy