Disparition dans le Tarn : le mari de Delphine Jubillar se porte partie civile

LINFO.RE – créé le 6.01.2021 à 21h42 – La rédaction

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Delphine Jubillar n’a donné aucun signe de vie, depuis près de trois semaines. Les enquêtes et les fouilles continuent, et son mari Cédric Jubillar s’est porté partie civile.

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Recherches infructueuses

Jusqu’ici, aucune avancée n’est constatée dans le cadre de la disparition de Delphine Jubillar. Cette infirmière de 33 ans est disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre à Cagnac-les-Mines, dans le département du Tarn, rappelle BFMTV. Depuis ces dates, elle n’a donné aucun signe de vie, et les battues citoyennes, organisées en fin d’année, ont été infructueuses.

Pour une plus grande visibilité

Mardi 5 janvier, Cédric Jubillar, le mari de la disparue a indiqué que dans ce dossier, il s’était porté partie civile avec ses enfants, a appris BFMTV. D’après son avocat, Me Jean-Baptiste Alary, le compagnon a pris cette décision dans le but d’avoir une plus grande visibilité, car il apprend les avancées des enquêtes via les médias. "Une situation difficilement supportable pour lui dans le contexte actuel", a précisé l’avocat.

Des cousins et des amis

Cédric Jubillar n’est pas le seul à avoir choisi de se constituer partie civile, note le journal. En effet, pour les mêmes raisons, trois cousins et trois amis de l’infirmière ont également pris cette décision. "Ils veulent être au courant, (...) comprendre quelles ont été les recherches et investigations des enquêteurs, comprendre l’état de l’enquête", a signifié leur avocat, Me Philippe Pressecq.

Les fouilles continuent

La chaîne rappelle, par ailleurs, que le couple était en instance de divorce, au moment de la disparition de Delphine Jubillar. Pour avancer dans leurs enquêtes, les investigateurs ont procédé à de nouvelles recherches aux alentours de la maison du couple. Selon BFMTV, ces fouilles se sont portées sur le jardin escarpé de la maison, la jonchée de gravats, ainsi que sur un second terrain situé en contrebas.

Des experts sur les lieux de la disparition

Une source proche de l’enquête a indiqué à la chaîne que des experts scientifiques de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie de Pontoise (IRCGN) sont arrivés sur les lieux de la disparition, mardi, et ont commencé à travailler. Ils ont pour mission de détecter d’éventuelles irrégularités dans les sols et les murs avec des outils très performants dont un géoradar.