Alfonso Jimenez/REX/SIPA
A la suite de la proposition du Premier ministre de retirer l’âge pivot de 64 ans de la réforme des retraites, la ministre de la Transition écologique a estimé que la grève contre le projet gouvernemental n’avait plus aucune raison de continuer.
Alors que les opposants à la réforme des retraites sont descendus dans les rues, partout en France, le samedi 11 janvier, Edouard Philippe s’est dit disposé à retirer l’âge de 64 ans du projet de loi. Une déclaration qui a été saluée par les syndicats réformistes, notamment la CFDT et l’Unsa.
Au lendemain de cette annonce, Elisabeth Borne s’est également félicitée de la disparition de l’âge pivot du texte. Invitée de l’émission BFM Politique, dimanche 12 janvier, elle a indiqué que le gouvernement un compromis avec les organisations syndicales. La ministre a tenu à souligner qu’"il y avait des préalables, ces préalables ont été levés". Elle estime donc qu’"il n’y a plus aucune raison que ce conflit se poursuive".
Aujourd’hui, Elisabeth Borne estime que "tout le monde aspire à retrouver une vie plus facile". Edouard Philippe propose par ailleurs une "conférence de financement" soit réunie avec les partenaires sociaux pour "proposer les mesures permettant d’atteindre l’équilibre financier en 2027". "On a quelques mois pour trouver une solution", conclut la ministre.
Mais les opposants ont écarté l’idée d’une fin rapide du conflit. L’intersyndicale (CGT, FO, CFE-CGC, FSU, Solidaires et organisations de jeunesse) a appelé, samedi 11 janvier, à poursuivre le mouvement de grève et à défiler le 16 janvier.
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