"Revenge porn" : 26 % de jeunes Français en ont déjà été témoins

LINFO.RE – créé le 21.02.2020 à 22h30 – mis à jour le 24.02.2020 à 12h21 - La rédaction

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D’après les résultats de l’étude #MoiJeune 20 Minutes–OpinionWay, publié vendredi 21 février, plus d’un jeune Français sur quatre aurait déjà été témoin d’un "revenge porn". D’ailleurs, près de 90 % des 18-30 ans sauraient la signification de cette notion.

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Un phénomène connu des jeunes

Le "revenge porn" consiste à mettre en ligne des contenus intimes sans le consentement des personnes concernées, dans le but d’en faire une forme de "vengeance". C’est ce qui est arrivé à Benjamin Griveaux, le poussant à renoncer à sa candidature à la Mairie de Paris. Une étude a été réalisée pour le quotidien 20 Minutes, le 17 février 2020, auprès d’un échantillon représentatif de 540 jeunes âgés de 18 à 30 ans, afin de vérifier à quel point les jeunes en France connaissent cette pratique.

Les résultats révélés, vendredi, indiquent que 89 % des jeunes de 18-30 ans avaient déjà entendu parler de "revenge porn" avant la déflagration de l’affaire Griveaux. Quelque 26 % auraient déjà vu passer des photos ou vidéos du genre. Ce n’est donc pas un phénomène nouveau.

Les jeunes femmes sont les plus touchées

Il s’avère par ailleurs que 2 % des 18-30 ans interrogés auraient déjà été victimes d’une telle action, tandis qu’un jeune sur dix affirme connaître une victime dans son entourage. Les jeunes femmes seraient, le plus souvent, victimes de cette pratique. Treize pourcent d’entre elles affirment avoir été personnellement touchées, contre 8 % des jeunes hommes.

Quels sont les canaux de diffusion de ces photos et vidéos intimes ?

Beaucoup des jeunes qui connaissent si bien ce phénomène en auraient été témoins. L’étude affirme que 26 %, soit plus d’un jeune sur quatre, auraient déjà vu passer des photos ou vidéos de "pornodivulgation" concernant d’autres personnes.

Le principal canal de diffusion de ces contenus, est, sans surprise, les réseaux sociaux. L’enquête cite Twitter en tête du classement (39 %), suivi de Snapchat (33 %), puis Facebook (27 %). En voyant ce genre de contenu, 43 % des jeunes interrogés affirment l’avoir signalé.

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