Devant les parlementaires, Emmanuel Macron s’est exprimé sur l’immigration, lundi 16 septembre.
Le soir du lundi 16 septembre, Emmanuel Macron a parlé de l’immigration. Devant quelque 200 parlementaires et membres de sa majorité, le chef de l’Etat a affirmé qu’il faut regarder ce sujet "en face". "Nous n’avons pas le droit de ne pas regarder ce sujet en face", a-t-il martelé, comme le rapporte Le Figaro. Selon des participants, il a annoncé que c’est un sujet en soi qu’il faut prendre avec maturité et calme, car "la France a toujours été une terre d’immigration".
Près de 15 jours avant le débat parlementaire sur l’immigration, Emmanuel Macron a signifié que la question est de savoir "si nous voulons être un parti bourgeois ou pas". Durant son allocution, il a affirmé que les bourgeois n’ont pas de problème avec l’immigration. "Ils ne la croisent pas. Les classes populaires vivent avec", a-t-il poursuivi.
Sans hésiter, le chef de l’Etat, a indiqué que la gauche n’a pas voulu regarder ce problème pendant des décennies. Ainsi, les classes populaires ont donc migré vers l’extrême droite.
"On est comme les trois petits singes : on ne veut pas regarder", a-t-il détaillé en ajoutant qu’il n’y a qu’un seul opposant sur le terrain : le Front national (devenu Rassemblement national, ndlr). A ce sujet, "il faut confirmer cette opposition car ce sont les Français qui l’ont choisie", a indiqué le Président.
Avant de finir son allocution, Emmanuel Macron a évoqué deux projets : celui du repli, tout faire peur ou bâtir une solution ouverte, mais pas naïve.
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