Un policier, âgé de 38 ans, a mis fin à ses jours lundi 4 novembre. Il était en poste à la brigade de surveillance des transports en commun à Nantes depuis 2017.
Grégory G., un policier de 38 ans, s’est suicidé à son domicile au sud de Nantes (Loire-Atlantique), dans l’après-midi de lundi 4 novembre. Selon la Presse Océan, le fonctionnaire de police a mis fin à ses jours avec son arme de service. Pour expliquer son geste, le trentenaire a laissé une lettre évoquant des "soucis d’ordre personnel".
Grégory G. avait travaillé à Argenteuil dans le Val-d’Oise, avant d’être affecté à la brigade de surveillance des transports en commun à Nantes depuis septembre 2017, raconte RTL.
Sur Twitter, la police nationale a rendu hommage à Grégory G. en lançant une pensée à tous les proches du défunt, mais aussi à ses collègues.
"C’est important de pouvoir détecter les collègues en situation de fragilité, même si c’est quelque chose de très, très dur", a expliqué le délégué du syndicat SGP Police-FO, Pascal Demé.
Grégory G. n’avait pas d’enfant, relate la station de radio.
[#Émotion] Hier, un de nos policiers a choisi de nous quitter.
Toutes nos pensées accompagnent ses proches ainsi que ses collègues de #Nantes et d’#Argenteuil. pic.twitter.com/IeMEFZf0s1— Police Nationale 44 (@PoliceNat44) 5 novembre 2019
Depuis le début de l’année 2019, 55 policiers se sont suicidés en France.
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