À Roquevaire, dans les Bouches-du-Rhône, Marine Le Pen a réagi quant au meurtre d’une étudiante de 21 ans à Marseille.
Dans l’après-midi du vendredi 22 mars, Marine Le Pen s’était recueillie devant l’hôpital de la Timone, où Marie-Bélen avait été admise. L’étudiante de 21 ans est morte poignardée par un individu qui voulait lui voler son téléphone. À Roquevaire, la présidente du RN a lancé lors d’un meeting : "c’aurait pu être ma fille, qui aura 21 ans dans quelques semaines. Nous sommes là dans l’indicible".
Marine Le Pen a dénoncé "une société où la violence et parfois l’ultra violence s’invitent partout", "une société livrée à l’ensauvagement". Dans des propos repris par la presse française, elle a déploré : "on meurt pour 50 euros, un portable, une cigarette, un regard, et parfois même simplement parce qu’on est Français", dénonçant un laxisme de la justice. Il faut savoir que ce meurtre n’a pas encore été élucidé, et le tueur est toujours dans la nature.
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Devant près de 600 militants dont quelques ‘Gilets Jaunes’, la patronne du parti d’extrême droite lance que l’impunité d’aujourd’hui, "c’est la récidive de demain". "’On ne tolérera plus’, voilà notre programme face à la délinquance", a-t-elle lâché, "sinon, je vous l’annonce, nous aurons des gangs à l’américaine, puis des gangs à la sud-américaine".
Avant le meeting, Marine Le Pen était en visite dans un commissariat des quartiers nord de Marseille. Samia Ghali, sénatrice socialiste, parle d’une "mascarade républicaine", pointant du doigt la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.
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