Le lancement d’un "grand plan pour les petites associations" a été annoncé par le chef de l’Etat. Emmanuel Macron est en effet critiqué par des maires et associations de réduire de manière drastique le nombre d’emplois aidés.
En plein débat national avec les élus à Evry-Courcouronnes dans l’Essonne lundi soir, le, président de la République a fait son mea culpa. Emmanuel Macron, à l’origine de la réduction drastique du nombre d’emplois aidés, a reconnu que cette décision posait "un vrai problème pour beaucoup d’associations et de villes". Face à la grogne des maires et associations franciliennes, le chef de l’Etat a annoncé qu’il veut lancer un "grand plan pour les petites associations". Il compte également développer les "emplois francs associatifs" pour que les entreprises puissent recevoir une prime pour l’embauche de chômeurs issus de quartiers prioritaires "politique de la ville".
Les trois quarts des contrats aidés sont en cours de suppression par le
gouvernement. Ils sont passés de 320 000 en 2017 à 130 000 budgétés pour 2019. Emmanuel Macron a défendu cette politique tout en reconnaissant certaines failles. Le locataire de l’Elysée admet en effet que cette mesure a fait souffrir dans les lieux fragiles. "Il ne faut pas se voiler la face. Il faut accélérer les mesures de compensation", a-t-il lâché sur les propos relayés par Le Figaro. Le chef de l’Etat a ajouté l’importance de poursuivre le développement des parcours emplois compétences (PEC) qui ne sont pas assez connus.
Le ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales rejoint cette idée d’Emmanuel Macron. Julien Denormandie veut alors accorder des subventions pluriannuelles aux petites associations. Il s’agit d’une demande récurrente du secteur associatif pour qu’elles soient plus visibles.
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