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Des heurts ont éclaté à l’aéroport de Hong Kong, paralysé par des manifestants mardi 13 août. Deux Chinois, accusés d’être des policiers ou des espions, ont été roués de coups.
Depuis plusieurs jours, la Chine accentue les menaces d’une intervention dans la région de Hong Kong, et continue ainsi de durcir le ton face aux manifestants pro-démocratie. Lors d’une mobilisation à l’aéroport, mardi 13 août, les contestataires ont obstrué les allées.
En soirée, un homme que les protestataires ont soupçonné d’être un espion à la solde de Pékin a été roué de coups. Il s’agirait d’un journaliste de "Global Times", selon le quotidien officiel chinois.
Au cours d’un autre incident, un groupe de manifestants a qualifié un homme de policier infiltré et l’aurait pris à partie. Blessé, il a été évacué par des ambulances. Le fourgon s’étant retrouvé bloqué par plusieurs manifestants, les forces de l’ordre ont dû se servir de gaz poivre pour disperser la foule.
À la suite de ce passage à tabac des deux Chinois, Xu Luying, le porte-parole du Bureau des affaires Hong Kong a déclaré : "Nous condamnons avec la plus grande fermeté ces actes quasi-terroristes".
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