Les militaires de l’opération Barkhane au Mali ont tué une vingtaine de djihadistes près de la frontière algérienne, selon plusieurs sources militaires.
La France assure vendredi qu’un "coup significatif" a été porté aux djihadistes du nord du Mali, après la mort de 23 membres, dont des chefs, par Barkhane.
Le raid, qui impliquait les forces spéciales françaises, s’est concentré sur "trois objectifs de groupes armés terroristes" entre Boghassa et Tin Zaouatine, dans une zone de prédilection du groupe Ansar Dine, a précisé le colonel Patrik Steiger, jeudi lors d’un point de presse. Cinq Mirage 2000, deux hélicoptères Tigre et une Gazelle Hot (équipée de missiles filoguidés) ont participé à l’opération.
"Vingt-trois terroristes, dont des chefs d’Ansar Eddine ainsi que d’Al Mourabitoune, connus pour leurs exactions à l’encontre de la population malienne, ont été tués ou capturés dans cette opération" menée dans la nuit de mardi à mercredi, a déclaré vendredi le général François Lecointre, chef d’état-major des armées, dans un communiqué. "Cette action d’éclat porte un coup significatif aux groupes armés terroristes", souligne-t-il. Un des proches du chef djihadiste, un ancien colonel de l’armée malienne ayant fait défection, a été tué dans ce raid, selon les Forces armées maliennes (FAMa).
#ANTITERRORISTE : Ce jour 14 février 2018 à #Tinzawaten (#Kidal), des terroristes ont été neutralisés et 3 véhicules détruits par #Barkhane. Parmi les criminels abattus, figure Malick Ag Wanasnat, un ex colonel de l’Armée malienne. Il était un allié et un pilier d’Iyad Ag Ghali. pic.twitter.com/kkXI5GMa0M
— Forces Armées Maliennes (@FAMa_Mali) 14 février 2018