Jeudi dernier, la ministre des Transports, Elisabeth Borne a réuni les syndicats des routiers et les fédérations patronales pour trouver une solution à la crise actuelle. La CFDT a déploré des "discussions très tendues avec un patronat qui ne veut lâcher absolument rien".
A l’issue de la réunion qui s’est tenue au ministère des Transports jeudi, les syndicats des routiers ont été informés de l’impact des ordonnances sur les "primes de route". En apprenant cette nouvelle, les routiers se sont dits "effarés". Il faut par ailleurs indiquer que les discussions entre les protagonistes dans cette crise ont été "très tendues". Les syndicats regroupant les CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC ont avoué qu’ils n’ont "rien obtenu de concret" après cette réunion. Ils ont tenu aussi à souligner qu’ils ont appris ‘"avec stupeur que les ordonnances venaient impacter les frais de route".
De son côté, Jérôme Vérité (CGT) a indiqué que cette information est un véritable "coup de tonnerre" pour la profession. La CFDT "très énervée", quant à elle, n’a pas hésité à claquer la porte à l’occasion de cette réunion qui a duré 5 heures, elle a décrit des "discussions très tendues avec un patronat qui ne veut lâcher absolument rien".
Il faut souligner que ce sont notamment les primes qui vont être remises en cause. Concrètement, il s’agit des indemnités liées aux repas, frais de découcher, etc. Celles-ci peuvent aller jusqu’à "1 000 euros par mois sur la fiche de paie pour un conducteur zone longue". FO aussi a tenu à préciser que ces indemnités en fonction des missions peuvent varier entre "600 et 1 200 euros par mois".
Christian Cottaz de la CFDT a rapporté que "les ordonnances permettent la remise en cause, entreprise par entreprise, de toutes les primes". Ceci concerne les "frais de route, primes d’ancienneté ou encore le 13e mois dans le transport routier de voyageurs". Les suites du mouvement reconductible lancé lundi vont être décidées sous peu. A priori, les syndicats à l’instar de FO, envisagent de "remettre un grand coup dès la semaine prochaine’’.
(Source : europe1.fr)
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