Cette mesure sera appliquée aux Allemandes en cas de doute sur la paternité de leur enfant.
Alors que la maman a toujours eu le choix de révéler ou non l’identité de son amant, les choses vont désormais changer en Allemagne. Dans le cas d’un litige concernant la paternité d’un enfant, la justice pourra exiger des Allemandes qu’elles dévoilent le nom de leurs amants. Ce dispositif a été annoncé cette semaine par le ministre de la Justice allemand, Heiko Mass. Son projet de loi a été présenté mercredi en conseil des ministres avant de passer devant Parlement.
Ce projet de loi a été spécialement destiné pour la protection des conjoints trompés. Ces derniers auront la possibilité d’exiger des dédommagements financiers. "Nous voulons assurer davantage de droits et de moyens de recours légaux aux ’faux pères’", a expliqué le ministre sur le récit de Francetv Info. Si un homme conteste la paternité d’un enfant, il pourra obliger sa partenaire à donner le nom du ou des amants qu’elle a eus au moment de la conception. Cela facilitera l’identification du père biologique. "La mère ne doit pouvoir garder le silence que s’il y a des raisons très sérieuses de ne pas identifier le père biologique", a ajouté Heiko Mass.
D’après toujours ce texte, les époux trompés auront la possibilité d’exiger un remboursement des frais d’entretien de l’enfant auprès de son véritable père, sur une période allant jusqu’à deux ans. Par ailleurs, la sanction infligée à la mère de famille qui refuserait de se plier à cette loi n’a pas été mentionnée par le ministre de la Justice. Dans la foulée, le nombre de familles concernées est également inconnu.
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