Illustration SIPA
En pleine promotion de son livre “Innocent” en Italie, Gérard Depardieu a déclaré qu’il ne se considérait plus français. Le comédien a également critiqué l’Europe qu’il accuse d’être devenue "un peu fasciste" face à crise des migrants.
Gérard Depardieu a renié sa citoyenneté française dans une interview accordée au quotidien Il Corriere della Sera. Il est actuellement en Italie pour la promotion de son livre "Innocent". A la question du journaliste "Vous considérez-vous comme français ?", sa réponse était sans équivoque : "Non, je suis un citoyen du monde. La France risque de devenir un Disneyland pour les étrangers, peuplé d’imbéciles qui font du vin et du fromage qui pue pour les touristes. Il n’y a plus de liberté, les gens sont manipulés".
Gérard Depardieu est cependant moins virulent avec l’Italie qu’il décrit comme un pays jeune, "né avec Garibaldi", contrairement à la moitié de l’Europe qui, avec la peur des migrants est "devenue un peu fasciste". Dans cet entretien, l’acteur fait également l’éloge du président russe Vladimir Poutine, et salue "son côté hooligan".
Une fois de plus, Gérard Depardieu a dénoncé le poids des impôts en France : "J‘ai payé 150 millions d’impôts et je devrais continuer avec 87% de mon revenu pour aider à rembourser la dette nationale des politiciens ineptes", a-t-il dit. Le cinéma français, qu’il estime davantage "tourné vers le divertissement" aujourd’hui, n’était pas épargné.
Selon Gérard Depardieu, les Français sont "terrorisés par les Américains et ne savent plus quelle langue parler". "Il y a dix stars et elles sont toutes américaines. Leurs films bourrés d’effets spéciaux sont des jeux, et le reste du cinéma a du mal à exister", a-t-il expliqué à Il Corriere della Sera.
Il y a quelques jours, Gérard Depardieu était en France, à Flagy en Seine-et-Marne, pour le tournage du film "Bonne pomme" aux côtés de Catherine Deneuve.
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