Le départ du Grand Raid sera donné ce jeudi soir : un événement sportif à Saint-Pierre. Mais aussi économique, avec jusqu’à 20 % de chiffre d’affaires en plus durant quelques jours.
Dans un hôtel à Saint-Pierre, près de 15 chambres sont réservées par des participants du Grand Raid 2016. Il y a les coureurs bien sûr, mais aussi leurs accompagnateurs, membres de leur assistance personnelle.
"Cela représente une somme. C’est un investissement d’une année, cela fait partie du voyage. Nous avons tous mis un peu d’argent de côté".
Par conséquent, le carnet de réservation de l’établissement est complet depuis plusieurs nuits. Le Grand Raid apparaît comme un événement incontournable, indique Marie-Claude Calteau, directrice d’hôtel.
"Nous avons des réservations depuis un bon moment déjà. Les raideurs ont pris leurs précautions pour être sûrs d’avoir une chambre et de pouvoir se reposer avant de pouvoir faire leur Grand Raid, la Diagonale des Fous".
Il faut se loger mais aussi se restaurer. Toute la matinée ici, le téléphone sonne, les dernières tables sont réservées.
En cuisine, on s’active, il faut préparer de quoi satisfaire la clientèle. L’événement sportif est une aubaine, reconnaît Thierry Maillot, gérant de restaurant.
"Le Grand Raid, c’est très bien pour nous. On débute la saison de l’été avec une bonne partie du travail qui est en augmentation".
Dans la boulangerie d’en face aussi, les serveuses ne s’ennuient pas. La clientèle est présente tout au long de la journée. Le chiffre d’affaires est en hausse de 20 %. Mais, au-delà de l’aspect économique, c’est une véritable vitrine qu’offre la course.
"Nous raisonnons en terme de nouvelle clientèle, qui va connaître notre boulangerie et va vouloir y revenir", projette le gérant, François Ippolito.
Certains de ces commerces comptent bien accompagner les compétiteurs du Grand Raid et leurs proches une partie de la nuit. Cette boulangerie sur le front de mer ne fermera ses portes qu’à 23 heures.