De plus en plus de jeunes filles sont impliquées dans des délits de délinquance dans la capitale comorienne Moroni. Il s’agit de prostituées dans la plupart des cas.
C’est à la police nationale comorienne que l’on doit l’information relayée par le site lagazettedescomores.com. À Moroni, la capitale de l’archipel, les policiers constatent une hausse du nombre de jeunes filles impliquées dans des faits de délinquance. Selon Nassuf Kaissan, commissaire central de la police comorienne, la plupart de ces jeunes filles sont mineures.
Pour Nassuf Kaissan, c’est l’absence d’encadrement et la négligence des parents qui sont en cause. Ces filles âgées de 12 et 21 ans impliquées dans des faits de délinquance vivent généralement seules et se prostituent pour survivre. "Elles se retrouvent dans une spirale sans fin", se désole le responsable.
La police comorienne a décidé de reprendre les opérations de contrôle à Moroni et sa banlieue pour enrayer le phénomène. "Depuis que nous avons repris les contrôles, le week-end dernier, on a arrêté 17 filles, dont 12 mineures", détaille Nassuf Kaissan, cité par le site lagazettedescomores.com.
Outre la reprise des contrôles, la police comorienne envisage de travailler de concert avec les services de santé de Moroni afin de mettre en route une campagne de sensibilisation à l’endroit des parents, des éducateurs et des jeunes filles. Aux Comores, la situation est compliquée, car la police ne peut faire davantage que contacter les parents des mineurs délinquants avant de les remettre en liberté.
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