Le président du Comité régional des pêches, Jean-René Enilorac, annonce avoir obtenu de l’Urssaf l’arrêt immédiat des recouvrements brutaux qui concernaient notamment près de 200 pêcheurs réunionnais, au terme d’une réunion uixxxccc
C’est une avancée significative pour les quelques 200 pêcheurs réunionnais. En effet, au terme d’une réunion à l’Urssaf Poitou-Charentes, dont dépendent les pêcheurs d’Outre-mer et donc ceux de La Réunion, le président du Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) de La Réunion, Jean-René Enilorac a obtenu "l’arrêt immédiat des recouvrements brutaux par les huissiers de justice et une mainlevée des saisies sur comptes bancaires des pêcheurs réunionnais pour leurs impayés de contributions sociales".
Ludovic Courtois, le secrétaire général du CRPMEM, de préciser : "Le président Enilorac connaît bien le dossier. Dès 1999, il avait engagé des démarches pour trouver des solutions afin de prendre en compte les spécificités locales".
Des impayés de contributions sociales de la Caisse maritime d’allocations familiales (CMAF) avoisinant les 800 000 euros pour les pêcheurs réunionnais. Mais ce sont tous les pêcheurs sur le territoire national et ultra-marins qui étaient concernés ces dettes d’un montant total de 10 millions d’euros.
Le communiqué du Comité régional des pêches indique également que Jean-René Enilorac avait demandé et obtenu "l’instauration de plans d’apurement, établis au cas par cas selon les conditions individuelles de ressources des professionnels avec le Comité régional des pêches".
Et de préciser que le président se félicitait "de l’avancée significative de ce dossier sensible pour les marins réunionnais et dénonce la méthode du collectif « Baillif » qui a trompé les pêcheurs en leur promettant malhonnêtement des exonérations et des abandons de créances par l’URSSAF".
Le président du CRPMEM de La Réunion est attendu dans l’île à partir de demain, où il prendra la parole. Il "invite de nouveau tous les marins, actifs comme retraités, à se rapprocher sans délai des permanents de l’organisation professionnelle au Port afin d’examiner individuellement les situations et établir en lien avec l’URSSAF des plans d’apurement et moratoires."