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À deux semaines de l’ouverture des Jeux olympiques de Rio, la cheffe de la délégation australienne affirme que le bâtiment où seront logés les athlètes de son pays n’est pas habitable. Elle a établi toute une liste d’anomalies.
Kitty Chiller, la cheffe de la délégation australienne aux Jeux olympiques de Rio a dit une phrase qui fait désordre à deux semaines de l’ouverture des jeux : " Notre bâtiment n’est pas habitable ! ", a-t-elle tonné. Le village olympique a été inauguré hier, et les équipes commencent à peine à débarquer à Rio, rapporte Le Parisien.
Kitty Chiller a établi toute une liste d’anomalies qu’elle a repérées dans le village olympique. Elle signale des toilettes bouchées, des traînées d’eau qui coulent du plafond provoquant des flaques près de câbles et de fils, une forte odeur de gaz dans des appartements, un court-circuit électrique… La liste a été dévoilée devant les journalistes, et il ne s’agit pas de la première situation gênante concernant le village olympique. En avril, un tronçon de piste cyclable, construite spécialement pour les Jeux olympiques de Rio, s’était effondrée, tuant deux personnes.
Deux équipes ont déjà décidé de bouder le village olympique en attendant une amélioration de la situation. Il s’agit de l’Australie et… du Brésil, qui préfère pour l’instant rester à l’hôtel. La délégation britannique a décrit "certaines difficultés de maintenance, ce qui est courant pour de nouvelles constructions".
Embarrassé, le comité d’organisation des Jeux olympiques de Rio a recruté d’urgence 500 ouvriers et leur a donné deux jours pour terminer les travaux. Les officiels brésiliens n’évoquent pour l’instant que de simples "ajustements", arguant que cette mésaventure est courante avant un tel événement. Au total, 207 délégations doivent être réparties dans les 31 immeubles construits pour l’événement.
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