Depuis une semaine, une épicerie proposant des produits bio ou raisonné a ouvert ses portes à la Technopole, Sainte-Clotilde. L’objectif : réduire le gaspillage alimentaire et réduire les déchets ménagers.
Des produits en vrac, sans emballage
50, 100, 250 grammes... les flocons d’avoine vendus dans cette épicerie sont vendues en vrac, et sans emballage.
Dans cette épicerie d’un nouveau genre, située à la Technopole à Sainte-Clotilde, sur le site de la Technopole, les clients se servent eux-mêmes la quantité de produit désirée. Virginie apprécie le concept. Elle en profite pour tester différents produits.
"Vu que c’étaient de nouvelles graines, je voulais les goûter. Donc je n’en n’ai pas pris beaucoup, dans plusieurs petits contenants. Comme ça, ça me permet de tester, et de revenir en prendre de plus grandes quantités".
Achat en vrac, un mode de vie
Un autre couple, habitant Le Port, est venu spécialement faire le déplacement afin de se fournir en produit issu de l’agriculture biologique, et sans emballage. Acheter en vrac fait partie de son mode de vie.
"En Métropole, tout ce qui concerne le vrac se développe beaucoup. Nous sommes actuellement dans un projet de réduire les déchets. Nous attendions beaucoup de cette épicerie, afin de voir le choix proposé au niveau du vrac".
"Économie sur le prix et l’absence d’emballage"
Pour le mari, l’intérêt est double. "J’achète en vrac pour deux raisons : le prix, et l’emballage qu’il n’y a pas. J’économise aussi sur le prix de l’emballage absent. Et si c’est pour acheter de l’emballage, que ce soit du carton ou du plastique que je jette après, cela ne correspond pas à ma manière de penser".
La possibilité de choisir la quantité d’aliment contribue aussi à limiter le gaspillage alimentaire. Toutefois, les produits en vrac ne sont pas toujours moins cher. Ces épiceries spécialisées proposent souvent des aliments bio, qui sont légèrement plus cher que les aliments traditionnels".
Quelques fournisseurs dans l’objectif de réduction des déchets
"Nous avons vu quelques fournisseurs qui sont vraiment dans cet objectif de la réduction des déchets. Donc ils produisent du bio, ou du raisonné, car nous ne sommes pas seulement cantonnés au bio", explique Nelly Fontaine, gérante de l’épicerie en vrac "Wake Up !"
Chaque année, ce sont 288 kilos de déchets jetés par personne à La Réunion, soit plus de 240 000 tonnes pour l’ensemble du département.