Présentation d’une bande dessinée réalisée avec les mots des élèves de l’école maternelle de Petit-Pont à Trois-Bassins pour lutter contre les discrimations dont sont victimes les femmes.
"C’est une très belle goutte d’eau" pour la lutte contre les violences faites aux femmes. C’est comme cela que la députée et fondatrice de l’Union des femmes réunionnaises, Huguette Bello présente la bande dessinée écrite par les élèves de l’école maternelle du Petit-Pont à Trois-Bassins qui traite des stéréotypes sexistes dont sont victimes les filles et les garçons.
Cet ouvrage éducatif prend du poids en ce début d’année 2016 après deux meurtres au mois de janvier au sein de familles réunionnaises : Ingrid et Géraldine ont perdu la vie sous les coups de leurs conjoints.
"Dans le contexte de l’actualité de ce début d’année, ce qui est important est de faire de l’éducation. Et je pense que ce qui est important dans notre projet, c’est qu’on n’est pas tout seul, on s’associe avec des partenaires, on veut vraiment que tout le monde s’y mette et donne la main pour trouver des solutions et que ça s’arrête. Aujourd’hui, on dit "Stop". On ne veut plus de violence, on veut l’égalité", lance Catherine Kozlovsky, secrétaire générale adjointe de l’Union des femmes réunionnaises.
C’est dans cette optique que les enfants de Trois-Bassins ont travaillé pour mettre en exergue les stéréotypes sexistes qui existent toujours et qui doivent être combattus.
"On a demandé par exemple quelle était la différence entre les filles et les garçons, qu’est-ce qu’une fille a le droit de faire, qu’est-ce qu’un garçon a le droit de faire ? Et dans ces ateliers-là, l’adulte ne donne pas son avis", déclare Laurence Vallet, enseignante en maternelle à l’école Petit-Pont à Trois-Bassins.
Avec l’ouvrage "Les filles et les garçons, c’est pas pareil", l’Union des femmes réunionnaises souhaite sensibiliser les grands comme les petits pour lutter contre les discriminations ainsi que les violences.