Un comparateur de tarifs bancaires va être créé selon le ministre des finances pour amener un regard plus clair.
Au Parisien, le ministre des finances Michel Sapin a annoncé qu’il souhaite éradiquer les obstacles pour le mode de paiement par carte bancaire. En effet, plusieurs commerçants refusent ce mode de paiement surtout avec la carte bleue lorsque l’achat n’atteint pas un certain montant. Par ailleurs, le ministre veut palier cette manière de faire dont s’éprennent plusieurs commerçants français, freinant par la suite la consommation et augmentant le risque des fraudes vu que presque plus de 50% des transactions sont payées en liquide.
Aussi, le ministre des finances prévoit d’appliquer des mesures qui faciliteront la vie des Français et par la même occasion faire baisser le taux des fraudes. Pour ce faire, Bercy va demander aux différentes banques de faire une révision des tarifs qu’ils appliquent sur leurs terminaux de paiement. Il en attend la suppression des frais fixes, autrement appelés commission interbancaire de paiement, pénalisant les petits achats.
La comparaison sur la base de 11 services bancaires
Afin de donner la possibilité aux commerçants de mieux juger et par conséquent bien choisir, le ministre Michel Sapin précise qu’un comparateur de tarifs, qui, à la base comparera 11 services bancaires tels que les frais qui sont liés aux cartes bancaires ou bien les frais pour les tenues de compte. Il sera à la disposition du public vers la fin de l’année au plus tard. Dans un but d’aider tous les Français à mieux se repérer et à faire une comparaison des différents prix pratiqués sur les différents services, ce comparateur sera mis à leur disposition, à leur guise.
Par ailleurs, un système pouvant faciliter le changement de banque va être mis en place par l’Etat. Avec la loi Macron qui oblige les banques accueillant un nouveau client à prendre en charge tous ce qui concerne les changements de coordonnées bancaires. Aussi, la banque aura le devoir d’informer son client sur les chèques en émission depuis son ancien compte.
Le plus important est que ces services nouvellement créés ne coûteront rien aux consommateurs, a assuré le ministre. Il n’en est pas de même pour les banques car ces dernières risquent des pénalités si elles ne suivent pas les nouvelles règles établies.