Suite à des irrégularités retrouvées au cours des élections municipales dans certaines communes dans le Haut-de-Seines, les habitants sont donc appeler à revoter.
Les habitants appelés à revoter
A Clichy, Asnières et Puteaux, les habitants sont de nouveau appelés aux urnes. En effet, le Conseil d’État vient d’annuler ce lundi les élections municipales de ces trois villes des Hauts-de-Seine. En effet, des irrégularités ont été constatées au cours du scrutin de l’année dernière.
C’est la plus haute juridiction de l’ordre administratif qui vient de confirmer ce jugement rendu par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise.
D’après la préfecture des 3 villes concernées, les habitants devraient revoter les 14 et 21 juin. Pour l’heure, les bureaux municipaux préalablement mis en place ont donc été totalement dissous.
Les détails sur les irrégularités
L’annulation a été validée à Clichy car le Conseil d’Etat estimait que les mentions UMP-UDI-MoDem trouvées sur les affiches et bulletins de la liste "Agir pour tous" de Didier Schuller ont "fait croire aux électeurs que cette liste bénéficiait de l’investiture de l’UMP et du MoDem". Ce fait a d’ailleurs privé de voix la liste UMP-MoDem qui était arrivée en seconde position après le maire PS Gilles Catoire. La victoire aurait pu donc appartenir à l’UMP-Modem s’il n’y avait pas eu cette irrégularité qui lui a fait manquer 272 voix contre le vainqueur.
Du côté d’Asnières, des accusations de pressions auprès de certains bureaux de votes ont été remarquées. Le Conseil d’État a clamé que ces pressions ont été "de nature à fausser les résultats du scrutin". Toutefois, il n’a pas pu déterminer si l’actuel maire UMP Manuel Aeschlimann y a participé de près ou de loin.
A Puteaux, l’annulation a été décidée suite au fait qu’un candidat s’est inscrit sur deux listes. L’enregistrement d’une liste DVD avait été refusé après qu’on ait découvert que l’un des colistiers de Joëlle Ceccaldi-Raynaud était déjà inscrit sur une liste Bleu Marine. Cette inscription aurait été faite à l’insu de l’interessé mais est considérée comme une manœuvre qui a faussé les résultats des élections.