Les Bleus ont été déclarés vainqueurs de la finale de la vitesse par équipes dans les Championnats du monde de cyclisme, mercredi soir à Saint-Quentin-en-Yvelines, après le déclassement des néo-zélandais en finale.
Les sprinteurs français ont décroché la médaille d’or de la finale de la vitesse par équipes lors des Mondiaux sur piste, mercredi soir, à Saint-Quentin-en-Yvelines, après le déclassement des coureurs de la Nouvelle-Zélande.
Les tenants du titre, Sam Webster, Ethan Mitchell, et Edward Dawkins, ont été en effet sanctionnés par le jury pour passage de relais non conforme. Le trio français - composé de Kévin Séreau, Michael d’Almeida, et Grégory Baugé - avait été devancé de 32 centièmes de seconde lors de l’ultime épreuve. Pendant les Jeux londoniens, les trois jeunes hommes avaient déjà décroché l’argent. Ils se trouvaient alors derrière des britanniques intouchables au rendez-vous olympique à domicile.
Pour les JO de Rio, tout est ainsi possible dès lors que la Nouvelle-Zélande parait plus "accessibles" et que les allemands, théoriquement favoris de la compétition, ont un tout petit peu cafouillé à Saint-Quentin-en-Yvelines. Les germaniques sont arrivés troisièmes.
"Pourquoi aurait-on honte de ce maillot ?"
Si les français sont devenus champions du monde, c’est parce que les néo-zélandais ont été disqualifiés. De quoi alimenter les discussions. "Pourquoi aurait-on honte de ce maillot ?" lâche Baugé qui ajoute dans sa lancée : "La Nouvelle-Zélande a fait une faute, elle a été pénalisée".
Michaël d’Almeida intervient : "Il y a une justice sur terre. En 2011, on nous a retiré ce maillot dix mois après (suite à la suspension de Baugé pour défaut de localisation)". Après les Jeux Olympiques de Londres, "on a été secoués, bousculés. On a mis un genou à terre mais on a prouvé qu’on avait encore nos deux jambes et qu’on était très forts", continue-t-il.
Baugé, lui, estime également : "On a lancé un message fort à nos adversaires pour les Jeux Olympiques de Rio".