Du LSD gratuit et pris avec l’accord d’un médecin, c’est le rêve pour tous les amateurs de stupéfiants. C’est d’ailleurs ce qui a séduit plusieurs étudiants anglais à l’annonce d’un docteur à la recherche de volontaires pour une prise de LSD.
Du LSD à consommer pour les recherches
Robin Carhart-Harris a été submergé par les candidatures de volontariat pour une éventuelle prise de LSD. Ce chercheur britannique de l’Imperial College de Londres avait lancé un appel pour trouver des testeurs dans le cadre d’une étude sérieuse, rapporte 20 Minutes. Le médecin âgé de 34 ans désirerait en effet prouver les côtés bénéfiques tirés de ce type de drogue, notamment dans le traitement de la dépression et l’alcoolisme.
L’effet du LSD et de la psilocybine, principe actif de certains champignons hallucinogènes seront analysés au cours d’un IRM. "Il y a un certain nombre d’applications potentielles en psychiatrie, dans le traitement de la toxicomanie ou de l’anxiété.", précise-t-il dans le Mirror.
Dédiaboliser l’effet des hallucinogènes
L’expérience en question est une prolongation des recherches scientifiques tentant de dédiaboliser le LSD depuis des années. En se référant aux mondes des rêves, le chercheur est absolument convaincu que le LSD est une substance qui pourrait mener à entrer facilement dans l’inconscient de l’humain.
Si les idées semblent ambitieuses, elles ne sont pas novatrices pour autant. Robin Carhart-Harris avait déjà travaillé dans le laboratoire du psychopharmacologue David Nutt, ex-conseiller du gouvernement sur les drogues. Il avait d’ailleurs été licencié pour avoir affirmé que les substances psychédéliques étaient plus sûres que l’alcool.